top of page

La Secrétaire générale adjoint de l’ONU, Amina J. Mohammed plaide pour un financement durable de la prévention des catastrophes dans les pays moins développés

ree

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies plaide pour un financement durable et concessionnel afin de soutenir les programmes de préparation, de réduction et de gestion des risques de catastrophe dans les pays en développement. Selon Amina J. Mohammed, malgré l'existence de plateformes et d'instruments de financement, la volonté politique reste cruciale pour accorder des subventions et restructurer les dettes, permettant ainsi aux pays de mieux faire face aux risques.


Le rapport d'évaluation mondial 2025, récemment publié, estime le coût réel des catastrophes à plus de 2 000 milliards de dollars par an, une somme qui pourrait être allouée au développement.


À cinq ans de l'échéance des Objectifs de Développement Durable (ODD), le monde accuse un retard considérable.


La planète est également confrontée à une intensification des crises climatiques : inondations dévastatrices, chaleurs extrêmes, élévation du niveau de la mer et fonte des glaciers, qui affectent les populations et les lieux de nouvelles manières.


La grande mobilisation au Forum Mondial, a-t-elle observé, témoigne de l'importance de cette question pour de nombreux acteurs. Cela est lié à l'ampleur du plaidoyer et à la réalité que de plus en plus de personnes, y compris les jeunes, la société civile, le secteur privé, les communautés autochtones, les femmes et les médias, considèrent cette question comme une priorité absolue.


ree

L'ONU s'efforce de protéger les acquis du développement mondial face aux impacts des catastrophes, ce qui met en lumière l'importance de la résilience et des systèmes d'alerte précoce.


Patricia Danzi, Directrice générale de la Direction suisse du développement et de la coopération, a indiqué lors des travaux du Forum que la Suisse investit annuellement 2 à 3 milliards de dollars dans la réduction des risques de catastrophe sur son territoire, et 250 millions de dollars à l'étranger via sa coopération internationale.


Les catastrophes ne connaissent pas de frontières : qu'ils soient développés, en développement ou sous-développés, grands ou petits, densément ou moins peuplés, tous les pays sont dans le même bateau et face à la même montagne. C'est cette universalité de la situation qui a rassemblé des délégués du monde entier pour la 8e session de la Plateforme Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe.


Il existe une meilleure compréhension des impacts universels des catastrophes, ce qui exige une action urgente pour mettre en œuvre le Cadre de Sendai – un mécanisme conçu pour aider les nations à réduire les risques associés aux catastrophes et à renforcer la résilience des personnes et des lieux face à leurs impacts.

 
 
 

Commentaires


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page