Formation pour les journalistes africains francophones afin de renforcer la couverture des questions climatiques et des catastrophes.

Dans le cadre des efforts visant à renforcer les capacités des médias africains face aux défis environnementaux et climatiques, l’UNESCO, en collaboration avec l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), organise une formation spécialisée à l’intention des institutions médiatiques et des instances de régulation dans les Petits États insulaires en développement d’Afrique (PEID).

Cette formation s’adresse aux journalistes francophones et se tiendra du 28 au 30 juillet 2025.

Cette formation s’inscrit en réponse au besoin croissant d’un journalisme spécialisé, capable d’assurer une couverture précise et consciente des changements climatiques, en particulier dans les États insulaires qui figurent parmi les zones les plus exposées aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones et la montée du niveau de la mer.Cette formation devrait permettre aux médias locaux de devenir un levier efficace de sensibilisation, de prévention et de réponse.

Le programme vise à doter les journalistes et les régulateurs des médias d’un ensemble de compétences cognitives et techniques renforçant leur capacité à couvrir les questions liées au changement climatique et à la réduction des risques de catastrophes.

La formation met l’accent sur le développement de contenus médiatiques professionnels, précis et susceptibles de sensibiliser à la fois le grand public et les décideurs.

La formation abordera plusieurs axes, allant de la compréhension des phénomènes climatiques aux techniques de couverture journalistique en situation de catastrophe, en passant par l’usage des technologies médiatiques modernes, la lutte contre la désinformation en temps de crise climatique, jusqu’à l’intégration des approches sensibles au genre dans le traitement médiatique de l’environnement.

Ce type d’initiative incarne l’engagement de l’Union africaine de radiodiffusion à promouvoir la diversité linguistique et la richesse des savoirs au sein des médias africains, tout en renforçant les capacités des journalistes issus de divers horizons linguistiques et culturels à construire un journalisme environnemental responsable, capable d’accompagner les sociétés africaines face à la crise climatique.