top of page

Présidence de la CAF : la vision de Me Augustin Senghor pour le football africain



Le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc), se tiendront les élections des membres du Comité exécutif de la CAF, de ses représentants au sein du Conseil de la FIFA et du Président de l’instance continentale de développement du Football africain.

Ces élections de renouvellement interviennent à un moment crucial de l’existence de la Confédération Africaine de Football qui traverse une période particulièrement difficile de son évolution. Peut-être la plus difficile depuis sa création en 1957 ? Certains pourraient être tentés de répondre positivement ou négativement selon la perception que l’on peut en avoir. Toujours est-il qu’en ce début de décade 2020, l’état des lieux présente un tableau à deux faces :

- Une face positive avec des initiatives et des décisions de rupture qui ont apporté un changement qualitatif réel et appréciable dans la marche du football africain.

- D’un autre côté, des problèmes structurels de gouvernance et de développement qui se traduisent aujourd’hui par une situation institutionnelle où les deux piliers du management de la CAF (le Président et le Secrétaire général) ont dû quitter leurs fonctions (volontairement ou involontairement) en cours ou en fin de mandat de sorte qu’au moment d’aller vers ses assises électorales à venir, la CAF se retrouve dirigée par intérim tant au niveau administratif qu’exécutif.

- Ces problèmes structurels de gouvernance trouvent leur écho au niveau interne dans les associations nationales africaines dont un nombre de plus en plus important, et pas des moindres vivent les affres de la normalisation sous une forme interminable et répétitive (ou les 2 à la fois), l’exception tendant à devenir la norme.

Cela constitue la preuve, si besoin en était, de la situation de crise (osons prononcer le mot) structurelle et institutionnelle dans laquelle

L’instance continentale se retrouve même si ses organes de décisions, l’Assemblée Générale et le Comité exécutif demeurent bien en place et surtout que des actions avaient été lancées à l’initiative du Président sortant à travers le programme « Transform CAF » pour changer la Confédération en deux ans (2020-2021).

Ce projet n’arrivera pas à son terme, malheureusement. Au regard de cette situation inédite et pleine d’incertitudes pour l’avenir du Football africain, j’ai décidé le 12 novembre 2020 de déposer officiellement ma candidature au poste de Président de la CAF, fort de ma grande expérience au service du Football, notamment mes 18 années en tant que Président de club, de mes 11 années d’expérience en tant que Président de la Fédération Sénégalaise de Football, 8 années comme Président de la Zone UFOA A, de membre de nombreuses commissions au sein de la FIFA et de la CAF depuis 2009 et enfin de membre du Comité exécutif et du Comité d’urgence de la CAF ces 2 dernières années.

Ce parcours édifie largement et objectivement sur ma connaissance en profondeur de l’environnement du football continental et mondial et de l’institution CAF avec ses atouts et faiblesses. Sur le fondement des valeurs, principes et qualités de compétence, d’éthique, de rigueur dans la gestion mais aussi de leadership et d’ouverture d’esprit qui m’ont guidé pendant toute ma carrière de dirigeant sportif commencée dès l’âge de 26 ans, j’ai la ferme conviction d’être celui par qui le redressement de la CAF se fera à moyen terme d’ici à l’horizon 2025.

Pour arriver à cette conclusion, il a fallu poser un regard sans complaisance sur la situation actuelle de l’institution CAF à l’issue duquel un certain nombre de constats ont été faits.

La suite du manifeste en attache….


Manifeste-SENGHOR-FR
.pdf
Download PDF • 2.30MB



Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
No tags yet.
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page